Les sénateurs, bien que majoritairement socialistes, votent pour la possibilité d’avoir un mandat national et un mandat local.

Les journaux se font l’écho de cette nouvelle et comme d’habitude, traiteraient volontiers les sénateurs de « ringards » s’attachant à leurs privilèges.

  Mais sur le terrain comment se passent les choses ?

1)-  A part dans les grandes villes, il n’y a pas tant de personnes  volontaires capables que cela pour occuper les postes importants que sont nos responsables territoriaux, députés, sénateurs et autres présidents de  toutes sortes…

2)-  Autre point, les indemnités de ces fonctions. Il faut reconnaître que certains élus les recherchent en ce sens que si vous vous faites un mois correct avec vos indemnités, vous pouvez vous mettre partiellement ou totalement en sommeil de votre ancienne profession.

  Plus que le nombre de mandats, c’est sur le plafonnement des indemnités qu’il faut jouer.

  Personne ne travaille gratuitement.

  Je suis élu local depuis 30 ans, j’ai déjà vu et entendu bien des choses sur le sujet.

  Lu dans "La Croix"

  Pour asseoir sa position, François Rebsamen a surtout mis en avant la différence constitutionnelle entre les députés, représentants de la nation, et les sénateurs, qui assurent « la représentation des collectivités territoriales ». Selon lui, il est donc logique que ces derniers « puissent garder leur mandat local ».

   Mais pour le président du groupe écologiste au Sénat, Jean-Vincent Placé, cette distinction n’a pas de sens. « On peut éventuellement discuter sur le fait que les petits maires puissent garder leur mandat de sénateur, mais les élus des grandes collectivités devront choisir car on ne peut pas tout faire à la fois », assure-t-il.